Le stress au travail est un mal-être qui mine la santé des employés et des entreprise. Une étude nommée Workforce View 2020 a révélé qu’il concerne un peu plus de la moitié des travailleurs français. Il peut être ravageur mais peut quand même être géré efficacement moyennant la pratique de certaines méthodes que nous allons partager dans ce qui suit.
Identifier consciemment l’origine du stress
Le premier pas vers la réussite de la gestion du stress au travail, c’est être conscient des causes qui le provoquent. On peut en effet subir sans avoir conscience de la cause. On peut être résistant envers certaines situations désagréables et vulnérable envers d’autres. S’agit-il d’une pression continuelle à cause des obligations de résultat dans les temps impartis ? S’agit-il d’un raz-le-bol vis-à-vis de la monotonie des tâches ? S’agit-il d’une difficulté d’adaptation vis-à-vis d’un changement important dans les conditions de travail ? S’agit-il d’une tension au niveau des rapports sociaux au travail ? S’agit-il d’une sollicitation trop violente et répétitive ou durable des émotions lors de la réalisation des missions ? S’agit-il d’un écœurement dû à un écart important entre les valeurs véhiculées par l’accomplissement d’une mission et celles de soi-même ? Parfois, on s’efforce juste de s’adapter car on n’ose pas remettre en question l’engagement qu’on a fait, or, pour être en mesure de lutter contre le stress, il faut être capable d’identifier clairement ses causes ou au moins ses manifestations.
Méthode psychologique pour gérer le stress
Si on admet que le physique suit l’esprit, on sait qu’une prise en main de ce dernier va permettre la gestion du premier. Avant que le malaise envahisse le corps ou pour le chasser s’il est déjà installé, on peut adopter deux attitudes qui seront expliquées en détail dans une formation en gestion de stress en entreprise. La première consiste à lâcher prise. Mais c’est quoi concrètement ? C’est une attitude qui consiste à considérer tout état juste comme une situation neutre et non un problème. Cela fait s’évanouir déjà le sentiment négatif qui naît de la perception d’une situation considérée comme problématique et permet une meilleure prise en main de soi-même pour y faire face. Pour y arriver, il vaut mieux s’isoler le temps d’installer en soi cet état d’esprit. La seconde consiste à laisser son esprit se reposer sur le calme. Pour cela, il faut s’accorder un temps de pause, se détacher de la situation pesante un moment et se ressourcer dans sa tête pour mieux rebondir. La pause et le week-end sont des opportunités pour le faire consciemment.
Méthode technique de gestion du stress
Il faut parfois recourir directement aux techniques avant de passer aux démarches psychologiques. Aussi dans une formation en gestion de stress en entreprise apprendra-t-on les « premiers gestes » permettant d’apaiser physiquement l’intensité de l’emprise du stress qui s’est déjà installé pour ensuite passer à l’attitude mentale. La gestion de la respiration est le premier geste à accomplir. Le rythme de la respiration s’adapte automatiquement au stress. Pour le rectifier, il faut déjà en prendre conscience puis le changer en une petite inspiration suivie de trois longues expirations. Pour se redynamiser ensuite, il faut prendre une grande inspiration sur trois temps et expirer ensuite sur un temps. Le deuxième geste à faire est un automassage du visage. A l’aide des mains réchauffées par frottement, caressez le front du milieu vers l’extérieur puis avec les pouces, pressez doucement les creux de l’arcade sourcilière et avec les majeurs, appuyez sur le bas de la lèvre inférieure et enfin, lissez tout le visage avec le bout des doigts.
Prendre conscience de l’état de tension, s’arrêter et considérer le problème comme une simple situation à gérer, laisser aller les soucis, corriger consciemment la respiration et se chouchouter le visage en sentant le bienfait des mains, c’est la synthèse des meilleures méthodes pour chasser le stress et reprendre ses missions avec plus de sérénité et un meilleur contrôle de soi et de la situation.
