Mieux connaître la cigarette électronique

Apparu vers le début des années 2000, la cigarette électronique a réussi à s’imposer très vite dans l’univers du tabagisme....

Apparu vers le début des années 2000, la cigarette électronique a réussi à s’imposer très vite dans l’univers du tabagisme. Elle reste pourtant méconnue et les études la concernant se poursuivent d’ailleurs. Certaines apportent de bonnes nouvelles tandis que d’autres évoquent des risques éventuels toutefois non confirmés. Face aux incertitudes, les professionnels de la santé apportent quelques éléments de réponse pour calmer les esprits.

La cigarette électronique n’est pas aussi meurtrière que la cigarette classique

Nombreux sont les vapoteurs qui, au bout de quelques mois d’utilisation de leur vaporette se retrouvent avec une cigarette électronique avec no atomizer ou check atomizer. Une mention qui n’engendre aucune réaction significative chez les vapoteurs expérimentés, mais qui alertent tout de suite les moins expérimentés.

Que ces derniers se rassurent, cette mention fait seulement référence à l’état de l’atomiseur. Ce dernier peut être mal placé, peut nécessiter un nettoyage rapide ou doit être remplacé. Il ne s’agit donc pas d’un avertissement de danger mais d’une information rattachée au caractère électronique de l’appareil.

D’ailleurs, en ce qui concerne le danger, retenez que la cigarette électronique est un appareil qui fonctionne grâce à une batterie électrique. C’est cette dernière qui libère du courant électrique qui va générer de la chaleur. Cette chaleur va ensuite générer l’évaporation de l’e-liquide contenu dans la mèche et ainsi produire de la vapeur. Celle-ci est acheminée vers l’embout buccal, là où le vapoteur va l’aspirer.

Vu ce mécanisme, l’e-cigarette n’a rien de commun avec la cigarette traditionnelle si ce n’est sa prise en main et la nicotine que l’on retrouve dans certains e-liquides. Dans les faits toutefois, elle ne nécessite pas de combustion et ne brûle pas de tabac. C’est pour cela qu’elle est beaucoup plus saine puisque son fonctionnement ne produit ni goudron, ni particules fines ni monoxyde de carbone.

Les vapoteurs sont ainsi à l’abri des maladies cardiovasculaires, des maladies respiratoires et des cancers causés par le tabagisme. Il faut néanmoins rester prudent, car on manque encore de recul pour vraiment confirmer ces hypothèses.

Les e-liquides contiennent des ingrédients connus et validés sans risques

Les e-liquides sont à l’origine de la vapeur aromatisée que les vapoteurs aspirent à la place de la fumée. Si les composants de cette dernière sont déjà bien connus et jugés hautement toxiques pour l’organisme, qu’en est-il des composants de la vapeur ?

La vapeur produite se compose de :

  • Propylène glycol (PG) : c’est un produit qui a été validé par les autorités sanitaires. Il est d’ailleurs utilisé dans d’autres produits de la consommation courante et est jugé non-toxique et non-dangereux pour la santé. Une forte teneur en PG peut toutefois produire des irritations au niveau de la gorge. Pour éviter cela, il faut garder un certain équilibre avec la VG et se limiter un hit peu intense.
  • Glycérine végétale (VG) : ce produit est aussi jugé non-dangereux et non-toxique et est utilisé depuis des années dans d’autres produits que nous utilisons au quotidien.
  • Arômes : les e-liquides peuvent être composés d’arômes naturels ou d’arômes artificiels. Dans les deux cas, leur taux est très faible par rapport aux deux ingrédients précédents qui représentent près de 80% d’un e-liquide. Le choix des arômes est aussi fait minutieusement, mais il reste quand même conseillé d’éviter certains cocktails de fruits rouges. Les autorités sanitaires recommandent aussi une grande prudence pour les parfums à la vanille, à la cannelle et au beurre, car l’évaporation de ces derniers produirait des substances néfastes pour l’organisme.
  • Des ingrédients facultatifs : la nicotine et l’alcool. Les deux sont strictement réglementés et leurs taux sont respectivement limités à 20 mg/ml et à 1%. Tous les e-liquides n’en contiennent pas donc chaque vapoteur a le choix entre en consommer ou non.

La nicotine est très réglementée et induit un risque faible de dépendance

Le taux de nicotine autorisé dans un flacon d’e-liquide de 10 ml est de 20 mg/ml tout au plus. Les flacons de plus de 10 ml ne peuvent en contenir. Certains flacons en contiennent beaucoup moins (3, 6, 12 ou 16 mg/ml) et il est possible de doser le taux nécessaire en fonction de ses besoins par le biais des e-liquides DIY.

Pour ceux qui veulent vapoter de l’e-liquide nicotiné, tâchez toujours de choisir la dose adaptée à votre niveau de dépendance. Si vous n’y êtes pas dépendant, choisissez un e-liquide qui n’en contient pas. Cela vous évitera de devenir dépendant et d’éviter tour surdosage. Ce dernier peut entraîner des maux de tête et des vertiges.

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