Chanvre : de la plante ancestrale au médicament de demain ?

Cet article a pour vocation l’étude d’une substance miraculeuse pour les uns, controversée pour les autres : le Cannabis. Chanvre...

Cet article a pour vocation l’étude d’une substance miraculeuse pour les uns, controversée pour les autres : le Cannabis. Chanvre ,THC, CBD, Cannabis médical, huile de CBD : autopsie d’un vocabulaire méconnu.

Le Chanvre : les principes actifs :

Le Chanvre, de son nom scientifique Cannabis Sativa, est constitué d’un mélange de substances actives : les cannabinoîdes. Ils sont au nombre de 113. Parmi, nous en citerons deux, aux propriétés ayant fait l’objet d’études approfondies :

  • Le THC ou Tétrahydrocannabinol aux effets psychotropes avérés et recherchés par les consommateurs de stupéfiants. En France, tout produit contenant plus de 0,2% de THC est interdit à la commercialisation.
  • Le CBD ou Cannabidiol. A l’inverse de ce qui a été vu précédemment, il ne présente pas d’effets psychotropes. A faible dose, il peut être utilisé dans les traitements visant à améliorer le bien être. A doses plus élevées, il devient le Cannabis thérapeutique dit médical.

Le CBD en médecine : pour qui ? pourquoi ?

Avant de mentionner le Cannabis médical, quelques mots concernant le Cannabis « bien être » : on le retrouve dans des domaines allant de la cosmétologie à celui des produits dits apaisants. En France, le CBD utilisé à ces fins doit obligatoirement être de synthèse.

Concernant le Cannabis médical, il existe autant de médicaments potentiels que de mélanges de substances. Ainsi les indications peuvent être très variées. Les principaux champs d’action sont les suivants :

  • Les douleurs chroniques
  • Les maladies neurologiques (sclérose en plaques ou séquelles d’AVC)
  • L’épilepsie
  • Les complications dues au cancer ou à ses traitements
  • Les soins palliatifs

Même si sa composition en THC est extrêmement faible, elle peut ne pas être sans conséquences : ce traitement est à éviter chez des patients présentant des troubles psychiatriques ou des problèmes cardiaques.

En mars 2021, le gouvernement a lancé une expérimentation de l’usage du Cannabis médical et de son accessibilité. Ainsi, 3000 patients, tous atteints des pathologies citées précédemment, se sont vu prescrire ce traitement pour une durée de deux ans. La prescription ne peut être effectuée que par des médecins volontaires appartenant à des structures spécialement dédiées à ce dispositif. Les ordonnances utilisées sont sécurisées et le Cannabis médical y est mentionné comme appartenant à la famille des stupéfiants, telle la Morphine.

Deux modes d’administration sont envisageables :

  • Le patient inhale du Cannabis séché puis vaporisé
  • Le patient ingère de l’huile de CBD

Huile de CBD : un incontournable

Le CBD représente 0,1 à 2,9 % de la matière sèche de la plante Cannabis Sativa. Il est surtout présent dans les graines et les tiges tandis que les fleurs contiennent plus de THC. Ce sont donc les premières qui seront utilisées dans la fabrication de l’huile : le seuil de 0,2% de THC est alors facilement respecté. Pour consommer l’huile, il est conseillé d’en déposer quelques gouttes sous la langue et de ne les avaler qu’au bout d’une minute environ. L’effet dure six à huit heures. Attention au risque de somnolence. En savoir plus sur le site Highsociety.

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