La télésurveillance n’a jamais aussi bien porté son nom qu’avec les dispositifs de vidéosurveillance sans fil. Adieu l’encombrement des installations filaires qui non seulement gênent la vue mais sont exposées à des risques matériels comme la dégradation des câbles et les accrochages accidentels, sans parler du coût des fils. Découvrons la totalité des avantages de se munir d’une telle technologie en présentant son fonctionnement.
Le fonctionnement de la vidéosurveillance sans fil
La vidéosurveillance par caméra sans fil se fait par une capture des images au moyen d’une ou de plusieurs caméras numériques éventuellement dotées de capteurs de mouvement dans un premier temps, par la transmission de ces images vers un routeur ou une box au moyen des ondes dans un deuxième temps et par la retransmission de celles-ci vers une interface de visualisation comme le téléviseur, l’écran plat, le smartphone et la tablette dans un troisième temps. Si elle utilise le WiFi, la vidéosurveillance emprunte la bande de fréquence 2,4 Ghz et peut transmettre jusqu’à environ 500 m de distance sans obstacle. La visualisation sans fil se fait sur un ordinateur ou un autre terminal disposant d’une connexion Internet car il pourra alors se connecter à l’adresse IP qui est attribuée à chaque caméra. Quand on fait l’acquisition de caméras avec batteries intégrées, on obtient un système de vidéosurveillance autonome sans alimentation extérieure. La fiabilité du système sans fil réside dans le chiffrement et la compression des données transmises.
Les différences entre la caméra de surveillance filaire
L’installation de base pour tout type de vidéosurveillance comprend la caméra, l’écran et le système de stockage d’images. Quand la caméra de surveillance traditionnelle qui est analogique est reliée au matériel de stockage et au moniteur par un câblage coaxial avec les complications que cela implique, la caméra de surveillance sans fil qui est numérique se relie au récepteur par ondes radio. La première peut nécessiter trois câbles indépendantes pour l’alimentation, la vidéo et l’audio tandis que la seconde n’utilise qu’un seul câble pour l’alimentation, la vidéo, le son et le contrôle. Elle a l’avantage de la légèreté et de la maniabilité. La caméra analogique offre une clarté de zoom fortement limitée par les résolutions des normes PAL et NTSC tandis que la caméra numérique permet l’observation de détails nets par zoom grâce à une résolution beaucoup plus grande des images acquises. Les possibilités d’administration de la caméra quand elle est à IP, connectée à Internet, est grande grâce à la possibilité de partage des images vers de nombreux destinataires. Elle peut d’ailleurs recevoir des fonctionnalités étendues dont par exemple l’infrarouge.
Un exemple de vidéosurveillance autonome sans fil
La combinaison des technologies modernes apporte une solution très avantageuse aux foyers et entreprises qui ont en permanence besoin d’yeux distants pour la surveillance de leurs espaces, infrastructures et locaux. L’offre de la société BauWatch à Elancourt, dans le 78, en est une. Elle combine la vidéosurveillance sans fil avec l’alimentation électrique par l’énergie solaire pour donner une tour de surveillance autonome. L’alimentation en électricité est assurée par des panneaux solaires reliés à une pile à combustible et est sécurisée par l’existence dans le pack d’une batterie de secours ayant une autonomie de 48 heures. C’est très important de ne pas dépendre de l’électricité commune. L’installation du pack est simple comparée à celle du système filaire.
Une caméra de surveillance sans fil n’a qu’à être positionnée puis allumée pour obtenir une adresse IP et se connecter par les ondes aux matériels d’enregistrement et de visionnage. Les flux vidéos bénéficient d’un chiffrement et d’une compression pour être sécurisées avant d’arriver à l’enregistreur. C’est un système discret, facile d’utilisation et qui peut être étendu par l’ajout de différentes fonctionnalités. Il peut être rendu autonome par l’ajout d’une source d’alimentation indépendante.
